La péréquation financière du point de vue des contribuables

Du point de vue de l’ensemble des contribuables suisses, l’analyse des flux financiers de la péréquation financière nationale révèle que certains cantons bénéficiaires sont en réalité des cantons donateurs. En effet, 68% du montant péréquatif provient de la Confédération et, partant, des impôts payés par les contribuables.

Une concurrence fiscale accrue malgré la redistribution

Ces dernières décennies, tous les cantons ont baissé leurs impôts sur les bénéfices des entreprises. Depuis 2020, la péréquation financière nationale limite encore moins cette concurrence que par le passé.

«Je préfère payer les impôts communaux»

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter est une fédéraliste convaincue. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle explique que plus la structure étatique est grande, plus l’argent tend à se disperser. Elle évoque en outre la rétribution des managers, les limites de la péréquation financière et son vélo d’occasion.

L’activité de conseil des ORP se numérise

Puisque les visioconférences se sont popularisées depuis la pandémie de Covid-19, les offices régionaux de placement recourent plus fréquemment au format numérique pour leur activité de conseil. Une étude s’est penchée sur le potentiel et les défis de cette pratique ainsi que sur les modalités du conseil vidéo à l’avenir.

La solidarité suisse et ses petites imperfections

La péréquation financière nationale se justifie sur le plan économique, mais elle n’incite pas les cantons à devenir plus attractifs.

Péréquation financière: qui verse des contributions et qui en reçoit?

Opter pour le fédéralisme, c’est accepter le principe de la péréquation financière. Les cantons économiquement forts et la Confédération aident les cantons financièrement plus faibles. Mais cet instrument est-il vraiment populaire? Quelle place la concurrence fiscale occupe-t-elle dans ce système? En tentant d’apporter des réponses à ces questions, notre dossier ne manque pas de surprendre.